C’est l’objectif de la seconde animation, l’audit participatif, réalisé dans les classes entre fin novembre 2016 et début janvier 2017. Les élèves ont été répartis en binômes et ceux-ci constitués en 3 équipes affectées aux domaines de l’éclairage, des appareils électriques et du chauffage. Dotés d’appareils de mesures et le cas échéant des valeurs recommandées pour l’objet de leurs mesures – thermomètre, thermomètre à infra-rouge, luxmètre et wattmètre –, les binômes partent à la chasse aux joules dans les salles qui leur sont indiquées et y remplissent leur questionnaire. Puis chaque équipe fait la synthèse des sources de gaspillage constatées et réfléchit à la façon de les éliminer. Un échange par groupes de trois contenant un représentant de chaque équipe a alors lieu, ce qui permet à chaque élève de raconter sa propre chasse et d’en apprendre plus sur celle des autres. Enfin, les trois équipes présentent à tour de rôle leur plan d’action aux membres adultes de leur éco-team (échevines des affaires scolaires et techniciens communaux) invités exprès pour l’occasion, pendant que Fiorenza en écris les points au tableau. On décide par exemple d’utiliser correctement les multiprises à interrupteur ou d’en acheter de nouvelles, de dévisser un tube néon sur deux dans certaines pièces ou de baisser le chauffage au maximum pendant toutes les vacances scolaires. On instaure un service dans chaque domaine afin que les salles peu utilisées ne soient pas chauffées tout le temps à 21°C, que la photocopieuse et l’imprimante principale ne continuent pas de consommer du courant en standby pendant la nuit, les week-ends et les vacances, et que la lumière soit éteinte dans toutes les classes pendant toutes les pauses.
De retour à Elsenborn, Fiorenza compile le plan d’action élaboré à chaque audit dans un fichier qu’elle envoie à tous les membres de l’éco-team. De manière générale, on peut dire qu’il y a trop d’éclairage dans les écoles, que les appareils électriques ne peuvent souvent pas être déconnectés quotidiennement et dès après leur utilisation en raison de câblages non raisonnés, que les écoles sont trop chauffées et que les utilisateurs y consomment l’énergie sans trop y penser.